mardi 24 décembre 2013

Pourquoi écrire ?

Oui pourquoi écrire surtout si l'on critique ? D'une part cela entraîne à s'exprimer, à formaliser sa critique, d'autre part, peut-être qu'un jour cela provoquera une rencontre salvatrice.
Mon ancien blog "Pi égale trois mon amour" (défunt) m'a permis de m'échapper deux ans et demi de la France grâce à un lecteur y ayant mis un commentaire, lecteur auquel j'ai rendu visite.

Par rapport à la France et à sa chute, seule la fuite prévaut. Absolument aucun changement n'est envisageable. Espérez constamment est le drame. Il faut se faire violence et faire le choix de la désespérance (note : ceux qui désespèrent constamment ne sont pas fréquentables). Henri Laborit dit l'éloge de la fuite... Encore faut-il pouvoir fuir, trouver une porte qui s'ouvre... Ce fut le cas avec ce lecteur qui m'a ouvert la porte de Mindanao. Mais tomber parmi les pauvres, c'est tomber bien bas. C'est une forme de suicide, suicide social en tout cas. Et comme en cas de suicide par pendaison, une ultime éjaculation : là un enfant né mon jour anniversaire, petit rayon de soleil. Tout mon problème maintenant est de donner une bonne éducation à cet enfant qui curieusement ne jure que par son papa. Ce n'est pas l'école de la République française qui en est capable, elle qui ne pense qu'à ronger le second lien (lien paternel) car cette chèvre de Monsieur Seguin pense que par là passe la liberté... Oui, celle qui conduit dans la gueule du loup... Sans attendre cette fin ultime, chercher à fuir, à sauver sa peau...

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